Intelligence cellulaire

L’intelligence cellulaire est désormais une réalité tangible.

Microscopes et caméras modernes permettent désormais de filmer et photographier  de manière grossissante des phénomènes miniaturisés invisibles avant ces prouesses technologiques.

Nul doute que nos organes « tweetent », s’envoient des alertes, se mobilisent en émettant des signaux par l’intermédiaire de molécules de signalisation et sont en dialogue permanent. 
Ce sont les conversations secrètes émanant de notre communication cellulaire.

Nos formations en thérapie quantique s’inscrivent dans cette perspective.

L’approche qui réduit notre corps à une addition d’organes remplissant une fonction unique et travaillant dans leur coin est aujourd’hui dépassée…

Intelligence cellulaire et communication cellulaire

Nos organes sont polyvalents et accomplissent de multiples missions.  Ils sont par dessus tout en relation permanente les uns avec les autres.

Nous sommes de l’intelligence cellulaire en action: Nos organes échangent de l’information, s’influencent, coopèrent, réagissent, forment des communautés, des groupes de discussion comme un vrai réseau social.

Cette intense communication à l’intérieur de notre corps est la clef de voûte de notre santé.

Le réseau de communication cellulaire empreinte le réseau du sang qui mis bout à bout représente deux fois et demi la surface de la terre.

Il existe des pôles où les flux d’information se concentrent au niveau sanguin.

Des centaines de molécules messagères telles que neuromédiateurs, hormones, cytokines, facteurs de croissance ont été identifiées.

communication-cellulaire

Intelligence cellulaire de nos reins

Nos reins régulent l’équilibre biologique du corps.

L’érythropoïétine (EPO) est une hormone de nature glycoprotéique (protéine portant un glucide).

Si le taux d’oxygène dans le sang est trop bas, les reins envoient un message d’alerte : Ils libèrent de l’EPO qui se diffuse dans le flux sanguin.

A la réception de ce message, la moelle osseuse se met en action pour fabriquer des globules rouges favorisant l’augmentation de la capacité du sang à transporter de l’oxygène: l’augmentation de l’EPO stimule la production des globules rouges.

Les reins orchestrent aussi la régulation sodium, potassium, magnésium au niveau du dosage sanguin.

Ils dialoguent avec tous nos organes qui leur font connaître leurs besoins. 
Par exemple,  avec les os qui leur demandent de satisfaire leur « gourmandise » en calcium. 

Les cellules osseuses et leur intelligence cellulaire

Notre squelette est remplacé tous les 5 ans.

Il existe un équilibre naturel entre

  • Ostéoclastes: Démolisseuses qui dissolvent le calcium à la surface de l’os et le libère quand le corps en a besoin et …

  • Ostéoblastes: Bâtisseuses qui fabriquent de l’os en sécrétant une substance visqueuse qui en séchant se solidifie et répare nos os quand ils en ont besoin

Des molécules appelées ostéocytes sécrètent une protéine: la sclérostine. Celle-ci sera émise selon les besoins spécifiques:

  • Les activités auto-portées : vélo, natation, canapé favorisent l’excès de sclérostine, mettant au repos les cellules bâtisseuses d’os.
    Ainsi, le vélo génère de la perte de masse osseuse jusqu’à la friabilité telle que l’ostéoporose.

  • La course à pied permet de « détecter des chocs » et génère un bon stress mécanique et de ce fait les ostéocytes arrêtent la production de sclérostine.
    Il n’y a plus alors de signal inhibant ce qui relance la fabrication osseuse.

Il est bon de faire des sauts 3 fois par semaine 30 minutes pour relancer la production osseuse (trampoline).

Nos muscles renforcent les défenses de notre corps face aux agressions extérieures. Leur intelligence cellulaire les incite à dialoguer
avec notre système immunitaire.

Ainsi, la pratique sportive apporte des globules blancs plus réactifs en cas d’attaque et se multiplient plus rapidement:

Le médiateur chimique appelé Interleukine  6 dans le sang est comme un thermostat au sein du système immunitaire pour stimuler ou modérer l’inflammation.

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Nos cellules osseuses sont liées à notre mémoire

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Les ostéocalcines  sont fabriqués par les ostéoblastes. Ils sont liés à notre densité osseuse. 

En outre, ils stimulent notre mémoire.

Les os ont été initialement créés pour les batraciens amphibies afin qu’ils puissent trouver de la nourriture sur terre.

Les os  permettaient aux origines de la création de trouver de la nourriture et d’échapper aux prédateurs : la mémoire a donc été créée initialement pour des impératifs de survie.

D’ailleurs, L’hippocampe s’atrophie si nous avons une carence  d’ostéocalcine.

N’oublions pas les 100 milliards de neurones connectés de notre cerveau.

Notre mémoire est dépendante de 

  • l’ hippocampe et du  Gyrus denté.
    Cette circonvolution cérébrale à l’intérieur de l’hippocampe est comme un itinéraire neuronal spécifique favorable à la mémoire. Il est très utilisé par les physionomistes douées pour la reconnaissance faciale.

  • Lolfaction a aussi un lien privilégie avec la mémoire.

L’intelligence cellulaire, c’est aussi la possibilité de voir au microscope électronique des bébés neurones écoutant la sagesse des anciens neurones avant de maturer pour communiquer à leur tour.

Guerir l'arthrose avec les cellules de graisse

Une origine commune d’intelligence cellulaire existe entre nos os, nos muscles et notre tissu adipeux.

Ainsi, pour soigner un problème d’arthrose au genou pour une personne, on ponctionne de la graisse au niveau de la ceinture abdominale.

Dans un deuxième temps, les cellules souches de cette ponction sont mises en culture.

Dans un troisième temps, cette culture est injectée dans le genou.

Cette opération a pour but d’envoyer des messages depuis  les cartilages en direction des cellules souches pour leur signaler de fabriquer du cartilage.

Communication-cellulaire-os-muscles

Notre cerveau dialogue avec notre masse graisseuse

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La graisse (stockeuse de sucres et de graisses) est une précieuse influenceuse de notre internet corporel.

La leptine  est l’une des 600 molécules dont disposent nos tissus adipeux pour communiquer.

Les neurones envoient un signal qui supprime la sensation de faim quand la leptine est envoyée des tissus graisseux en direction de l’hypothalamus.

La graisse représente entre 15% et 30% de notre masse corporelle (même pour un modèle féminin).

Les adipocytes se vident mais ne disparaissent pas : A la première occasion, ils refont le plein :
C’est l’effet yoyo des régimes: On ne peut pa tromper l’intelligence cellulaire.

L’excédent de graisse dérègle le système immunitaire qui prend les cellules de graisse pour des intrus et les absorbe pour les détruire.

Cela les fait exploser et leurs substances corrosives destinées à détruire un ennemi se répandent dans notre sang occasionnant une perforation des parois des vaisseaux sanguins.

Une cellule intestinale envoie des messages
par l’intermédiaire de molécules

Ces Molécules s’appelle des Incrétines.

Elles  passent  par le flux sanguin pour envoyer des messages au pancréas, au foie, aux adipocytes (cellules de graisse) pour qu’ils constituent des réserves.

Ces incrétines (GLP-1 pour glucagon-like peptide-1 et GIP pour Peptide insulinotrope dépendant du glucose ou glucose-dependent insulinotropic peptide) sont des hormones gastro-intestinales qui stimulent la sécrétion d’insuline lorsque la glycémie est trop élevée, notamment la glycémie postprandiale (après un repas).

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